Au Twin Café 311 km

Ses fluctuat nec mergitur

C’était pas d’la litterature
N’en déplaise aux jeteurs de sort
« Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant ? »
Aragon
Very british, isn’t it ?
Coucou
Site du Twin Café
Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Georges Brassens
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d’abord
C’étaient pas des anges non plus
L’Évangile, ils l’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s dehors
Et Quinquin, fin limier, suit la trace sur une
dizaine de mètres… parce que c’est là !

– Vous voyez : juste là !  Le trou de verdure !

C’étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
Brigitte explique, avec force gestes,
comment cela s’est passé.

Elle n’a rien ; sa moto non plus…. OUF ! Les
copains respirent ! Elle a eu de la chance,
pas d’arbre mais « un trou de verdure où
chante une rivière »

… et , qui l’eût cru, le coup de Trafalgar est arrivé ! Brigitte paraît avoir
perdu le nord…

Dans une courbe, qui semblait facile, sa moto a préféré aller tout
droit

Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
On commence par attendre aux
Rousses les divers retardataires.

On s’impatiente un peu.

Sommes-nous tous là ? Il y a
beaucoup de motos.

Beaucoup, mais…

Au rendez-vous des bons copains
Y’avait pas souvent de lapins

Il naviguait en pèr’ peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports