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Forêt Noire – Lili Marlène – juin 2012

Depuis quelques semaines déjà, je caressais le projet d’une balade en Forêt Noire. Je me suis décidé au tout dernier moment en raison d’une fenêtre de beau temps. 1’000 km sans beaucoup d’arrêts ni de pauses. Tout est plus simple lorsqu’on est seul. Petite chapelle dans un vallon Arrivé sur place, j’ai privilégié l’itinéraire ci-dessous. Peu de routes de jonction pour pas mal de belles routes allemandes. J’ai dormi à Steinen et, le lendemain, suis parti à 8 heures. J’ai longé des champs de foin pas encore fauchés, je suis passé sous des voûtes de branches bleues, j’ai contourné des lacs et des rivières, j’ai suivi des ruisseaux entre des falaises de roches claires, j’ai plongé le long des routes douces jusque dans des terres grasses et riches, j’ai humé l’odeur forte des coupes fraîches du sapin, j’ai mangé un fruit sur l’épaule large d’un promontoire d’où le regard portait loin.La Forêt Noire mérite bien son nom. Ce n’est pas l’Or du Rhein, mais on sent déjà les prémisses du romantisme. Dans mon casque : Lili Marlène et Patricia Kaas : D’Allemagne… où la poésie est plus intense Quand je vous disais que les routes sont hantées ! Le tour du Titisee Sur ce coup-là, j’avoue que j’ai préféré laisser tourner le moteur. On ne sait jamais… Lorsque je suis descendu le col des Etroits, après Sainte-Croix, dans un virage, deux jeunes s’affairent pour sortir une Kawasaki (plaques VD) du fossé. La moto est coincée. Je m’arrête pour leur donner un coup de main et, à trois, nous remettons la moto sur la route. La machine est dans sale état mais le pilote va bien. De l’herbe accrochée à son casque et la veste déchirée dans le dos.Il a pris le virage à gauche trop large, est monté sur le talus, a roulé vingt mètres sur l’herbe et a fini par chuter en mettant sa moto dans une situation impossible. « Je ne sais pas ce qui s’est passé », me dit-il. Peut-être roulait-il un peu vite… Peut-être…

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Au Twin Café 311 km

Ses fluctuat nec mergitur C’était pas d’la litterature N’en déplaise aux jeteurs de sort « Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant ? » Aragon Very british, isn’t it ? Coucou Site du Twin Café Des bateaux j’en ai pris beaucoup Mais le seul qu’ait tenu le coup Qui n’ait jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s’app’lait les Copains d’abord Les Copains d’abord Georges Brassens Son capitaine et ses mat’lots N’étaient pas des enfants d’salauds Mais des amis franco de port Des copains d’abord C’étaient pas des anges non plus L’Évangile, ils l’avaient pas lu Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors Tout’s voil’s dehors Et Quinquin, fin limier, suit la trace sur une dizaine de mètres… parce que c’est là ! – Vous voyez : juste là !  Le trou de verdure ! C’étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe Brigitte explique, avec force gestes, comment cela s’est passé. Elle n’a rien ; sa moto non plus…. OUF ! Les copains respirent ! Elle a eu de la chance, pas d’arbre mais « un trou de verdure où chante une rivière » … et , qui l’eût cru, le coup de Trafalgar est arrivé ! Brigitte paraît avoir perdu le nord… Dans une courbe, qui semblait facile, sa moto a préféré aller tout droit Au moindre coup de Trafalgar C’est l’amitié qui prenait l’quart C’est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord On commence par attendre aux Rousses les divers retardataires. On s’impatiente un peu. Sommes-nous tous là ? Il y a beaucoup de motos. Beaucoup, mais… Au rendez-vous des bons copains

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